Représente l'activité de la créature, 300, liée au Karma cosmique, 60, par son incarnation, 5, selon R. Allendy.
H.-P. Blavatsky l'interprète au moyen des lettres grecques, comme "l'animation de la terre par l'esprit de vie".
Selon Cyprien, 365 est un nombre sacré.
Âge d'Hénok lorsque Dieu l'enleva. (Gn 5,23)
La Torah juive faisait correspondre les 365 préceptes négatifs de la Loi de Moïse aux 365 jours dans l'année, et aussi aux 365 veines dans le corps humain.
C'est le nombre de jours terrestres dans l'année solaire, soit précisément 365.242, plus un jour tous les quatre ans - année bissextile. Il est intéressant de remarquer que la longueur d'un côté de la Grande Pyramide Chéops est de 365,2425 coudées, correspondant aux 365 jours 1/4 de l'année solaire.
Dans les visions d'Anne-Cathérine Emmerich, on peut lire: "Le Seigneur ayant vu leur innocence et leur ignorance, opéra en leur faveur un grand prodige. Je ne me souviens plus précisément de ce qu'il disait en ce moment, mais il sembla tirer avec la main droite d'un rayon de soleil comme un petit globe lumineux qui resta suspendu à sa main par un fit de lumière. Il devint assez grand pour qu'on pût se trouver au milieu et y voir toutes choses. Ces bonnes gens et les disciples y virent tout ce que le Seigneur leur expliquait. Ils se tenaient autour de lui, frappés de stupeur et d'effroi. Je vis dans ce globe la très sainte Trinité, et lorsque je vis le Fils en elle, Jésus disparut à mes yeux et j'aperçus un ange planant dans l'air auprès du globe. Il y eut un moment où Jésus eut ce globe posé sur sa main et un autre où il sembla que sa main elle-même fut le globe. On y voyait des tableaux innombrables sortant les uns des autres: j'entendis prononcer le nombre 360 ou 365, qui est celui des jours de l'année et il y avait aussi dans les tableaux du globe quelque chose qui s'y rapportait."
Les 365 jours du calendrier égyptien et péruvien, divisés en douze mois et trente jours plus cinq additionnels ou épagomènes à la fin de l'année. Les mois forment trois saisons: inondation, hiver et été.
Orphée, dans sa théologie, admettait 360 génies présidant aux 360 premiers jours de l'année: les 5 derniers jours étaient consacrés à Osiris, Apollon, Isis, Typhon et Vénus.
Les pyramides de Guisèh et le Castillo de Chichèn Itzà sont étroitement apparentées. Le Castillo exclusivement consacré au culte du soleil, est un véritable calendrier de pierre dont les quatre faces symbolisent les saisons. Chacune de ces faces forme un escalier très raide de 91 marches. Les quatre côtés de la pyramide totalisent donc 364 marches auxquelles vient s'ajouter la plate-forme terminale qui complète le cycle de l'année solaire, soit de 365 jours.
L'un des deux calendriers Maya, appelé calendrier solaire, pour l'année civile - haab - compte dix-huit mois de vingt jours plus un mois complémentaire de cinq jours, donnant 365 jours. L'autre calendrier, appelé calendrier religieux, comporte 260 jours. Le nombre d'années nécessaires avant que se répète une même date ou une même juxtaposition de la combinaison de ces deux calendriers Maya est de 374440 ans.
Les anciens Perse enseignaient que la création du monde avait durée six jours et comportait six périodes distinctes. La première avait servi à la formation du ciel et avait duré 45 jours; la deuxième à la formation de l'eau et avait duré 60 jours; la troisième à la formation de la terre et avait duré 75 jours; la quatrième, d'une durée de 30 jours, les végétaux avaient été créés; la création des animaux, pour le cinquième jour, d'une durée de 80 jours; et celle de l'homme le sixième jour, long de 75 jours. Ces six jours formaient ainsi un cycle complet de 365 jours.
Dans Midrach Asseret haDiberot, BHM I, on peut y lire: «365 anges sont chargés du soleil, ils le mènent lentement de fenêtres en fenêtres».
Dans le Livre hébreu d'Hénoch, ou Livre des Palais, il est question d'un ange nommé Kokhaviel qui se tient au-dessous des sept archanges et qui serait préposé à toutes les étoiles. Il est accompagné de 365 milles myriades d'anges officiants, grands et honorés, qui font courir les étoiles de ville en ville et de cité en cité, dans le firmament du ciel. Le chiffre 365000 revient d'ailleurs très souvent dans le Livre des Palais. On dit entre de Métatron qu'il a 356000 yeux et que les anges hument son odeur à un distance de 365000 myriades de parasanges.
Dans le Livre hébreu d'Hénoch, ou Livre des Palais, il est question de deux anges dont l'un est proposé au livre des morts et l'autre au livre des vivants. La dimension des rouleaux sur lequel ils écrivent est de 3000 myriades de parasanges, la dimension de la plume de 3000 myriades de parasanges, et la dimension de chaque lettre singulière qu'ils écrivent est de 365 parasanges.
Dans le Livre hébreu d'Hénoch, ou Livre des Palais, il est dit que chacun des Quatre Vivants possède quatre ailes et quatre faces. Chacun possède aussi des faces à l'intérieur des faces et des ailes à l'intérieur des ailes. La dimension d'une face est de 248 faces, la dimension d'une aile est de 365 ailes.
Les 365 tables d'offrandes qui entouraient le tombeau d'Osiris.
Nombre de cieux chez les Gnostiques.
Trois cent soixante-cinq anges s'attellent à la création du corps d'Adam, dont chacun façonne un membre, selon le "Livre des Secrets de Jean", texte de la bibliothèque de Nag Hammadi.
Au début de l'ère chrétienne, certains hérétiques croyaient que la fin du monde aurait lieu en l'an 365, ce nombre étant en effet égal à la somme:
Le Breton veut qu'il y ait 365 îles dans le golfe du Morbihan.
Le nombre de points d'un jeu de carte est égal au nombre de jours de l'année, 365, et le nombre de cartes, à celui des semaines, 52.
La valeur numérique de l'ABRASAX des gnostiques est de 365 selon le système d'évaluation grec: A=1, B=2, R=100, A=1, S=200, A=1, X=60, le total donnant 365. ABRASAX était l'Archonte régnant sur les 365 cieux qui défendaient l'accès de l'Ogdoade.
Au IIe et IIIe siècle de notre ère, il y eut une diffusion du culte mazdéen de Mithra, culte dont le symbolisme solaire fut apparenté au concept du "Soleil de Justice" et souvent assimilé à Jésus-Christ. Or les gnostiques remarquèrent que la valeur numérique du mot Mithra écrit en grecque donne 365:
M E I Q R A S 40 5 10 9 100 1 200 = 365
Pour les Égyptiens, le Nil était un dieu de l'année car la régularité de ses crues correspond au cours régulier des ans. Or la valeur numérique du mot Nil en grec, Neilos, est égale au nombre de jours dans une année, soit 365:
N E I L O S 50 5 10 30 70 200 = 365
La locution grecque biblique "Aguion Onoma", c'est-à-dire "Saint Nom", a pour valeur numérique 365:
A G I O N O N O M A 1 3 10 70 50 70 50 70 40 1 = 365
Le nombre 365 est employé 1 fois dans la Bible.
La somme des occurrences de tous les nombres de la Bible multiples de 6 et écrits sous leur forme cardinale donne 365.
Dans le livre «Le Miracle numérique du Coran», écrit par Abdelkader Merabet, il est mentionné que dans le Coran le mot "jour" au singulier y est cité 365 fois et que le mot "mois" au singulier, 12 fois.
La Bible renferme 364 nombres différents compris entre 1 et 200 millions. Mais si on tient compte du "myriade de myriades" (Dn 7,10), donnant 100 millions, alors on obtient un nouveau nombre pour donner au total 365. Parmi ces 365 nombres, 305 sont retrouvés seulement dans l'AT, 53 sont à la fois dans l'AT et le NT, et 7 ne sont utilisés que dans le NT.
Dernière modification: 2 janvier 2003